01/01/2012

Happy New Year


C’est désormais officiel, nous sommes en 2012. Mais avant de vous souhaiter la bonne année, nous allons faire une petite séquence « souvenir ». J’entends déjà des soupirs qui s’élèvent mais on va feindre de ne pas les avoir entendus. En effet, souvenez-vous (ou imaginez, selon votre âge) de l’époque où U2 n’était pas un groupe qui tournait exclusivement dans les stades mais était un vrai rockband qui avait la hargne, qui composait des morceaux abrasifs, bien loin de la musique pour son et lumière du dernier album. D’une époque où Bono n’avait pas encore amassé assez d’argent pour faire des dons à toutes les associations caritatives de la planète (plus ou moins) et où il ne se cachait pas derrière ses immondes lunettes de soleil violettes.

Revenons en donc à la décennie 1980-90 et plus précisément à l’album War sorti en 1983, qui abrite deux des chansons les plus mondialement connues de U2 : Sunday Bloody Sunday et, celle qui nous intéresse pour ce lendemain de Saint-Sylvestre, New Year’s Day. Ce morceau était, à l’origine, une chanson d’amour écrite par Bono pour sa tendre et chère (comme le suggère le premier couplet)  mais les paroles ont doucement dérivé par soutien du chanteur irlandais en faveur des actions de Solidarnosc et de son leader Lech Walesa (à partir du 2ème couplet). Cependant, l’histoire ne dit pas si la femme de Bono a apprécié le fait de devoir partager « sa chanson » avec un obscur syndicaliste moustachu de Gdansk…



D’un point de vue musical, on retrouve tous les ingrédients du U2 des débuts : une batterie appuyée,  une ligne de basse qui sert de pivot, mais écorchée par quelques belles piques décochées par la guitare de The Edge. Mais comme U2 n’est pas U2 sans Bono, n’oublions pas la maîtrise vocale déployée par l’artiste, qui chante de façon dramatique tout en conservant le contrôle de sa voix et la justesse lors de ses cris.

On vous laisse apprécier le morceau de circonstance et on vous souhaite une bonne année, une bonne santé et surtout une riche année musicale !

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