03/05/2012

Le retour du roi



Alléluia, alléluia, Jack White est revenu. Après ses pauses Raconteurs et Dead Weather, le chanteur/guitariste/compositeur/producteur s'est décidé à se libérer du joug des groupes pour nous livrer un album solo, plus personnel. Car pour Jack White, il n'est plus question ici de faire ses preuves, mais bien de livrer sa version, son idéal de ce qu'est la musique, et plus particulièrement le blues. Et finalement, Jack White seul nous offre une synthèse mature de son travail effectué avec ses différents groupes et la mise en avant de deux instruments : la guitare saturée et un piano "old school".

Si Mister White n'a rassemblé toutes les pièces du premier morceau, force est de constater que cela n'empêche pas de réussir à la perfection son décollage. La guitare est toujours autant aiguisée, les limites vocales du seigneur sont atteintes pour notre plus grand plaisir et le clavier apporte une sorte de déséquilibre au morceau. Deuxième titre et deuxième explosion : premier single de l'album, Sixteen Saltiness est accompagné d'un clip à son image : étrange, violent, et malsain.



Le début du disque est donc marqué par une violence certaine, celle que les amateurs des White Stripes ne connaissent que trop bien, et il faut attendre Love Interruption pour calmer l'urgence croissante des premiers titres. Ce premier enchaînement de titres souligne justement le point fort de Blunderbuss : le disque ne souffre d'aucun morceau inutile et est parfaitement équilibré entre une grande intensité électrique (Freedom At 21, Weep Themselves To Sleep) et une douceur certaine, souvent associé par White avec des chansons ancrées dans la tradition Folk/Blues nord-américaine (Hip (Eponymous) Poor Boy, On And On And On). Finalement, Jack White signe une nouvelle oeuvre. Une de plus.


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