25/02/2013

La nouvelle new-wave



Nouvel épisode neigeux sur la France. A défaut de regarder la météo, il suffit d'ouvrir ses volets pour observer le phénomène et de s'approcher du radiateur pour le contrer. Mais en cette fin d'hiver particulièrement rugueux où la facture EDF s'annonce de plus en plus noircie par le charbon brûlé ces derniers mois pour se réchauffer - tout le monde n'ayant pas encore franchi le double vitrage de l'efficience énergétique -, il faut trouver d'autres solutions pour se réchauffer. Direction donc le Brésil, ses plages, son carnaval et la bossa nova.

Arrêtons tout de suite la supercherie, la bossa nova est loin d'être mon verre de cachaça, l'équivalent brésilien de notre tasse de thé. La new-wave l'est en revanche beaucoup, et c'est pourquoi s'attarder sur le travail des Français de Nouvelle Vague ne relève pas d'une perte de temps. Un seul crédo : reprendre les tubes de la new-wave, souvent froide, dans une version beaucoup plus chaude et sensuelle car passée dans le filtre de la bossa nova, avec ses rythmiques lentes mais dansantes et ses voix suaves. 

S'il y a bien évidemment quelques ratés dans cette entreprise aussi passionnante qu'hasardeuse, il n'en reste pas moins quelques merveilles qui ont le mérite de nous faire redécouvrir les plus grands morceaux de la new-wave dans une version ensoleillée, alors que les originaux brillaient plutôt par leur noirceur issue des quartiers industriels de l'Angleterre du Nord, ce qui crée souvent un décalage étonnant entre des paroles inchangées et des instrumentaux éclairés. Et en cadeau, le doux bruit des vagues est offert.





S.




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